13 juin 2018
Le vieux phare
Fièrement dressé sur son îlot d’écume
Le vieux phare balloté par les vents furibonds
Rappelle à lui les prisonniers de la brume
Balisant le chenal jusqu’au lointain ponton.
Depuis des décennies,comme un dieu protecteur
Il étend Le bras de sa puissante lueur
Sauvant le brave marin d’un naufrage certain
Par le chant des sirènes dans un écho lointain.
Érigé,infatigable aux humeurs de la mer
Il livre un combat aux plus fortes tempêtes
Dans un ciel noir ébène,seul dans cet enfer.
Au petit matin dans un calme éphémère
La vague panse les blessures,lèche le piédestal
Laissant des larmes salées au gardien de nos terres.
13 juin 2018
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