25 novembre 2016
Inspiration perdue
Il cache des rêves fanés au pied de son lit.
Fatigué et meurtri , à grands coups de balai
Dans sa chambre éclairée par le soleil de mai.
Sur le papier , il signe comme le poète maudit.
Sur la chaise , il se pose , la tête entre ses mains
Telle cette statue grise délaissée par le temps.
Il reste immobile malgré la charge du vent.
Le cerveau vide , range ses rimes pour demain.
Il s'endort épuisé en manque d'inspiration
Deux vers sont écrits sans grande conviction.
Dans ses pensées fébriles , Le poème est statique
Perdu dans le dédale de sa lassitude
A la recherche d'un mot qui restera unique
Le rhapsode épleuré nourrit sa solitude.
25 novembre 2016
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