Orage
Sur un sentier boisé, elle joue à cache-cache
L'ombre incertaine réfugiée dans les cimes
D'un jeune chêne gracile que les couleurs subliment.
Elle disparaît soudain puis revient sans relâche.
Je lève les yeux sur ce feuillage frileux
Qu'un vent fort balaye dans un souffle harmonieux
Le faisant danser sur un rythme effréné
Et laisse apercevoir un soleil délavé.
Spectacle sans prétention aux senteurs d'automne
Aérant mon esprit aux idées vagabondes.
Je frémis aux appels d'un orage qui gronde
Un oiseau s'enfuit au tonnerre qui résonne.
Mon sac sur le dos je presse un peu le pas
Échappant à l'averse qui s'invite déjà.
Elle efface la scène que j'ai tant admirée
Apportant avec elle des effluves parfumées.
3 juillet 2019